Plus que jamais, notre responsabilité est requise. Pas de place pour la polémique. Pas de place pour les privilèges. Pas de place pour la panique. Il nous revient de suivre et appliquer les recommandations officielles et d’être solidaires envers les plus fragiles d’entre nous en… marquant nos distances physiques, tout en étant attentif à ce que personne ne demeure isolé.
Mobilisons nos énergies et ressources pour franchir collectivement ce terrible défi sanitaire et social. Protégeons-nous. Protégez-vous. Protégeons-les. C’est l’affaire de toutes et tous. C’est notre geste décisif pour soutenir toutes celles et ceux qui mettent en danger leur santé dans les hôpitaux, au sein du service public, pour garantir la santé et le bien de toutes et tous.
Plus que jamais notre solidarité est requise. Comme l’a rappelé notre conseillère fédérale Simonetta Sommaruga : « Nous sommes en mesure de faire face à cette crise sur le plan médical et financier, mais pour la surmonter il faut respecter maintenant les mesures décrétées. C’est la seule manière de protéger les personnes à risques. Si chacun ne pense qu’à soit nous n’y arriverons pas. »
Aujourd’hui, nous savons que nous sommes toutes et tous concerné-e-s. Personne n’est épargné. Personne n’est à l’abri. Dans cette crise, nous serons toutes et tous des éléments de solutions ou des facteurs aggravants. Nous avons toutes et tous le pouvoir de changer les choses, d’être des sources d’énergie, de réconfort pour des proches ou des voisins. Beaucoup d’initiatives fleurissent, de messages positifs s’échangent, et des forces de vie sont à l’oeuvre.
Pas de panique. Pas de polémique. Pas de privilèges.
Plus que jamais, notre solidarité est requise. Plus que jamais la vie continue, et le civisme de chacun-e est sollicité. Plus que jamais, nous sentons que nous appartenons à un grand tout : une société, avec des autorités qui font face et prennent des décisions en temps et en heure, des fonctionnaires qui travaillent pour que nous soyons alimentés en eau, en électricité, en soins, en transports; des entreprises qui assurent la circulation des biens, des aliments. Cette crise nous rappelle le rôle central de l’Etat et celui, vital, de notre collectivité. Elle nous met aussi face à nos responsabilités individuelles, celles d’être à la hauteur, comme citoyen-ne, de ce que cette société attend de nous.
Par rapport à tout ce que nous obtenons en terme de sécurité qu’est-ce que garder deux mètres de distance ou ne pas se chamailler pour un dernier paquet de biscuit ? Peu de choses en effet.
Il y a un défi sanitaire mortel. Il y a un vital défi citoyen aussi. Les deux sont liés. Relever le défi citoyen, c’est repousser la mort.
Pour paraphraser Martin Luther King : » nous devons apprendre à garder deux mètres de distances les un-e-s envers les autres, où nous allons périr tous ensemble comme des idiots« .
Tu veux être un héros, une héroïne? Reste à la maison, et garde tes distances quand tu dois vraiment sortir.
Tu veux être à la hauteur ? Garde tes distances !
Ce serait quand même trop con d’échouer pour 200 centimètres.