Maudet au tribunal, et nous dans la rue ! 

  • 13. avril 2021
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Ce lundi a commencé le procès de celui qui fut Conseiller administratif en Ville de Genève puis Conseiller d’État et a mené une course pour être Conseiller fédéral. Ce procès est important pour notre République et pour toute la Suisse. Il fera date concernant la transparence et l’éthique en politique. Il aura certainement pour vertu de mettre en lumière et d’objectiver les agissements d’un élu qui aura, par ses actions, son comportement et ses mensonges mis à mal notre République, fragilisé nos institutions, ainsi que la confiance des Genevois·es dans celles-ci. Un élu qui, d’ailleurs, à ce jour, demeure au Conseil d’État et aura poussé l’indécence jusqu’à démissionner tout en restant en poste, continuant à être payé pour… ne plus rien faire si ce n’est campagne pour sa réélection.  Après des années de bassinage sur la bonne gestion, l’éthique et la rigueur, c’est pour le moins piquant que les impôts des citoyen·nes servent à payer ses avocats et sa campagne électorale, pour une réélection dans un collège qui ne veut plus de lui et avec qui il ne sait travailler.

Le sentiment qui domine est la lassitude voire l’épuisement. Maudet au tribunal, c’est pour certain·es la promesse d’un épilogue. Mais ne soyons pas dupes, quel que soit le verdict du tribunal, Pierre Maudet continuera à s’accrocher au pouvoir, à contester la vérité et la réalité, vouloir réécrire l’histoire et remonter le temps. Quelle que soit l’issue judiciaire, une chose est sûre, c’est politiquement qu’il faudra mettre Pierre Maudet sur la touche, comme le peuple l’a fait avec Eric Stauffer… ou avec Donald Trump aux États-Unis.

Mais assez parlé de Pierre Maudet. Sa place est au tribunal, et la nôtre dans la rue, afin d’être à l’écoute des habitant·es, faire de la politique, convaincre nos concitoyen·es de changer de cap, et de voter Fabienne Fischer le 7 mars, seule femme candidate à l’élection au Conseil d’État.

Personne intègre, honnête et compétente, Fabienne Fischer sait écouter, réfléchir et prendra assurément les bonnes décisions. Elle pourra travailler en bonne intelligence avec les autres Conseiller·ères d’État pour affronter et surmonter la violente crise sociale actuelle.

Continuons de battre le pavé pour une majorité progressiste au Conseil d’État, c’est maintenant que ça se joue,  afin qu’une page peu glorieuse de notre République soit définitivement tournée le 7 mars.

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