Il n’y a pas d’innocence, il n’y a que des choix

  • 29. septembre 2020
  • Genève
  • 0 Comments
père,mère,saint-esprit

 

Il n’y a pas besoin d’être femme pour être féministe

pas besoin d’être père pour être paternel

d’être mère pour être maternelle

pas besoin d’être un mec pour faire du mansplaining.

 

Il n’y a pas besoin d’être centriste pour être bien à droite

Pas besoin d’être politique pour être politisé

d’être croyant pour y croire

ni d’être psy pour connaître ses limites.

Il n’y a pas besoin d’armée pour savoir se défendre

pas besoin d’armes pour se faire la guerre

d’être curé pour être tout sauf un enfant de coeur.

 

Pas besoin de tourner des films pour faire son cinéma

d’un chemin de Damas pour tomber sur son cul

de quotas pour que la connerie l’emporte

ni de cloches pour se les faire sonner.

 

Il n’y a pas besoin d’une croix pour faire Pâques

pas besoin d’une bouche pour se la fermer

de temps mort pour le prendre.

Pas besoin de péter un câble pour déboulonner des statues

mais se regarder le nombril quand on dit « communautarisme »

prendre conscience de sa place de sa force et des êtres écrasés en-dessous.

 

Il n’y a pas de « naturellement » qui ne soit socialement construit

ni de domination sans symboles et esclaves.

Il n’y pas d’innocence, il n’y a que des choix.

 

 

Photos : murale @brknwrld quartier des Grottes, Genève.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *