A ce qui met au monde et redonne vie chaque jour
A ce qui met en chemin, laisse ouvertes les voies
A ce qui ne juge ni commande, ne critique ni ordonne.
A ce qui est touché mais ne blesse pas
critiqué mais ne critique pas
A ce qui se tient au coeur, étant extérieur
reste au creux de la tête sans toucher l’indépendance.
A ce qui brûle.
A ce qui vient en aide.
A ce qui connaît intimement la douleur
sans en faire une histoire personnelle.
A ce qui vit l’injustice, la torture et la soif
et choisit sans subir de croire et lutter encore.
A ce qui ne vient pas.
A l’économie de toutes choses
Au miracle de la parole
Au splendide d’être libre
A la puissance de la nudité
A la fragilité d’aimer.
A ce qui se rencontre dans la rue
chaque jour et chaque nuit aussi
se salue silencieusement.
Au silence vivifiant
au silence fragile
aux maquettes rafistolées.
A ce ce qui se perd
A ce qui se croise.
Au silence fécond
A ton être qui l’habite.