Les barbouzes de Barbier Mueller attaquent le musée d’art et d’histoire

  • 10. février 2016
  • Genève
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La transparence et l’éthique tant réclamées par les opposants au projet du musée d’art et d’histoire ne s’appliquent-elles qu’aux autres? Je reste étonné devant les moyens engagés, les tout-ménage déversés dans les boîtes aux lettres, et l’appui de milieux financiers opaques qui ne disent pas leur nom. Par exemple : combien d’argent le promoteur-régisseur Barbier Mueller met-il dans la campagne du Non ? No comment répond-il [1]  … en terme d’éthique et de transparence on a connu mieux!

Les opposants ont affirmé que leur campagne était budgétisée à 30’000.- Cela fait pourtant un long mois que l’on voit les affiches du Non sur les bus et dans les espaces d’affichage payant de la SGA, dans les journaux. Les opposants qui critiquent la provenance des fonds privés pour le projet de rénovation et d’extension, sont pour le moins discret sur l’argent qui alimente leur campagne, sa provenance.[2]

Alors : qui finance la campagne des opposants ? Quels sont les intérêts de ceux qui l’alimentent ?

Les opposants se drapent dans une éthique de la transparence. Bien. Ce principe supérieur ne s’applique-t-il qu’aux autres ? Il se dégage désormais une désagréable impression d’une petite troupe d’opposants prête à tout, financée d’une manière opaque, ayant l’objectif de dézinguer un projet public. Ce projet public est pourtant passé totalement au filtre du tamis démocratique, est transparent sur la provenance de ses fonds, tant privés que publics. On ne peut en dire autant de la campagne des opposants.

 

Dénigrer pour bloquer  

Si je résume la liste (non-exhaustive) de tous les projets que les opposants au musée d’art et d’histoire invoquent à tort et à travers en terme de dépassement budgétaire pour bloquer la situation : il y a le Musée d’ethnographie, l’Opéra des nations, la plaine de Plainpalais, le skate parc, le stade de Genève, le CEVA, la salle de l’Alhambra, ainsi que tous les projets que l’architecte Jean Nouvel aurait fait ou pu faire de par le monde.

A les entendre, tout projet, du moment qu’il engage une dépense, est à bannir; tout engagement est envisagé d’abord sous l’angle du risque inconsidéré. Tout projet est comparé au passé. Allez envisager, après cela, si le projet du MAH+ est bloqué le 28 février, comment on pourra à nouveau engager de grands projets à Genève… le mal sera fait. Le signal désastreux de ceux qui ne veulent rien faire, affirmé.

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Vers un triomphe du blocage? 

Que les opposants au projet de renouvellement et d’extension du Musée d’art et d’histoire soient transparents et disent tout de suite qu’ils ne veulent plus jamais que la Ville ou le Canton construise quoi que ce soit.

Qu’il disent qu’ils souhaitent maintenir les infrastructures à Genève au début du siècle, là au moins on savait combien il y avait de cailloux autour du feu pour se chauffer.

Qu’ils reconnaissent aussi les intérêts qu’ils servent plutôt que ceux contre lesquels ils prétendent s’opposer.

La dernière trouvaille des opposants est de demander au Cercle de soutien du MAH+ de s’engager à payer la différence en cas de dépassement budgétaire. Tiens donc, je croyais que les opposants étaient contre la privatisation des biens publics ?

Cette incohérence totale dans l’argumentation dévoile leur volonté de faire obstruction, de gripper la rénovation et l’extension de ce musée à tout prix, même au prix de coûteuses procédures judiciaires.

 

L’argent, moteur unique des opposants

Le projet de rénovation et d’extension du MAH a été voté par le Conseil municipal, il est budgétisé comme investissement. Il est financé pour moitié par des privés ce qui allège la facture pour la collectivité. Entretenir un musée qui tombe en ruine, n’est plus aux normes, et met en danger ses oeuvres s’il n’est pas réhabilité, coûtera chaque jour plus cher, à tel point qu’il faudra fermer le musée, et continuer de payer des gens qui ne pourront même plus y travailler.

Pris dans leurs contradictions et leurs liens d’intérêts, les opposants invoquent l’exemple du sauvetage des bains des Pâquis en votation populaire en 1988. C’est pourtant bien en votant OUI au MAH le 28 février que les genevois-e-s préserveront le musée d’art et d’histoire, lui garantiront une rénovation et valoriseront leur patrimoine. Ce n’est pas en le laissant à sa ruine qu’il sera sauvé, ni en spéculant sur un nouveau projet miraculeux magique et subitement consensuel à l’horizon 2030 au profit d’un quelconque privé qui aura torpillé le projet de 2016.

Il faut arrêter de croire le mensonge que voter non le 28 février provoquera des économies, c’est malheureusement tout le contraire qui est vrai.

Il faut arrêter de croire que les opposants, financés d’une manière opaque et entamant des procédures judiciaires avant même le vote populaire du 28 février servent les intérêts de la population.

Combien le promoteur-régisseur Barbier Mueller met-il d’argent dans la campagne du Non et à quelles fins, pourrait-on maintenant le savoir ?

 

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[1] https://www.letemps.ch/culture/2016/01/22/nebuleuse-opposants-musee-art-histoire

[2] http://www.lecourrier.ch/135676/mah_les_opposants_denonce…

 

 

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