Le 7 mars les habitant-e-s de la Ville de Genève devront se prononcer sur la création d’un parking-furoncle à Rive. En deux mots : un nouveau parking privé de 498 places voitures et 388 places deux roues motorisées, avec une aliénation du bien public pour 65 ans et 34 millions engloutis dans l’opération par la collectivité. Les arguments des promoteurs privés ? On va pouvoir enterrer les voitures qui gênent en surface, ce sera comme si elles n’existaient plus! C’est la logique du furoncle. Laissons l’infection se développer en dessous, comme si de rien n’était, et mettons du fonds de teint en surface. C’est une mauvais médecine! Un furoncle s’infecte et s’étend de la même manière que les voitures vont et viennent hors de leur trou, augmentant, trafic, bouchons et nuisances pour les habitant-e-s.
Le virage est pris, ne revenons pas en arrière
Ne créeons un nouvel aspirateur à voitures
Rajouter 498 places voitures et 388 places deux roues motorisés à Rive est un exemple de ce qu’il ne faut pas faire. En Ville de Genève il y a déjà 54 parkings publics pour 18’254 places, qui n’ont rien arrangé à la mobilité. Ces parkings font partie du problème, pas de la solution. Ils amènent toujours plus de pollutions et de nuisances dans les quartiers.
Le parking est le passé des villes
Voter non au parking-furoncle à Rive le 7 mars, c’est construire la piétonnisation sans parking et commencer à assainir la Ville de l’emprise démesurées des véhicules individuels motorisés. Ces derniers empêchent les livreurs et professionnel-le-s du transport de travailler, les TPG de rouler, les cyclistes et piéton-ne-s de se déplacer tranquillement et librement et en sécurité dans leur ville. En ville de Genève la part des ménage n’utilisant pas de voiture ne cesse d’augmenter pour atteindre 43%. Nous ne sommes plus dans les années 60. La ville a changé, les besoins de ses habitant-e-s aussi.
Le 7 mars, donnons-nous de l’air, votons NON au parking-furoncle de Rive.